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Doc John ou Le dernier des hommes (cliquer pour télécharger)

 

Don Juan n’est pas seulement l’homme aux mille et trois femmes, évoquées par son valet dans l’opéra de Mozart. Il est l’homme aux mille et trois auteurs. Depuis sa naissance, chez Tirso, et son explosion chez Molière et Mozart, en effet, combien de poètes (Baudelaire, Musset ou Verlaine) et dramaturges (Goldoni, E.E. Schmitt, Montherlant), prosateurs (Balzac, Mérimée, Barbey d’Aurevilly) et philosophes ou théoriciens (Kierkegaard, Brecht, Otto Rank) n’ont-ils pas été fascinés par ce conquérant, aux accents baroques, flamboyants et au bout du compte, tragiques ? Des peintres, des musiciens…

D’Apollinaire à Zévaco, ou Zorilla en passant par Hoffmann ou Lenau, Pouchkine ou Byron, Max Frisch,  Ghelderode et Milosz, sans oublier le nobélisé P. Handke, ou notre Delteil régional, voire plus près de nous encore Michel Butor, des dizaines d’autres méconnus (Thomas Corneille, Cigognini, Villiers, Dorimon…)  ou ultra célèbres (Rostand, Dumas, Flaubert)… nombreux sont les grands auteurs qui s’y sont essayé avec plus ou moins de bonheur. Chacun se l’est approprié, ajoutant sa pierre à l’édifice qui conduit à l’érection, si je puis dire, d’un mythe occidental.

J’ai voulu y apporter ma modeste contribution, dans une perspective différente de la tradition. Si le lecteur attentif pourra y reconnaître quelques allusions à la pièce de Molière (Dom Juan), il s’est agi pour moi d’évoquer un séducteur des temps actuels, davantage marqué par le vide ou le néant, qu’il incarne, que par le trop plein auquel on l’associe en général. La relecture de certains récits marquants de Maurice Blanchot, ainsi que les affres du confinement 2020, ont fait le reste… BTN