MONOCHROME, avec Serge Lunal
Quand mes paupières devenues lourdes s'efface ton visage Que leurs traits indistincts se joignent au néant dont je les avais imprudemment abstraits Que ton corps n'est déjà plus ton corps…
Quand mes paupières devenues lourdes s'efface ton visage Que leurs traits indistincts se joignent au néant dont je les avais imprudemment abstraits Que ton corps n'est déjà plus ton corps…
ROUGELe cri du sang des fauves pavots explose en aiguilles d’échos aux arômes irasciblesQuand se meut l’abeille démente au soleil du jardin d’épice et de pimentVERTLes tiges se hérissent au…
Je vous salue Marie par la fleur des potencesDes armées de damnés crispent les poings vers vousDu feu de vos entrailles le toit des maisons brûleEt les maîtres du sel…