Qui fait humble cas des demeures du souverain sage n’aura d’autre clé qu’une route de l’extrême azur.
Ni au nom du Même, ni au nom de l’Autre ne s’érigeront les statues de granit noir chères aux dieux de l’or rouge.
En vain se formulera le sceau du juste milieu car le divers possède la force du dragon et l’éternité des tortues.
Le septième jour est cette porte altière découvrant l’avenue triomphale et qui chante le règne du puissant midi.
N’oublie jamais que la vaste coupole opaline et la sombre étendue jaune s’unissent à l’image de tes traits impériaux.
On ne fauche pas sans émotion l’antique champ de grains de seigle s’il appartient au fils du ciel.
Le pavillon des vierges est aux couleurs de la ville impériale ; ne le confonds plus avec le temple orienté vers les panaches irisés.
Il serait sournois, si ton intime s’escrime à bâtir les murs de son kiosque intérieur, de lui ravir une à une les briques tant estimées.
Celui qui pose les tablettes de jade près du seuil du palais de son cœur ne saurait se complaire à briser les marques de sa douce vertu.
A chacun son parc de chasse : cette devise court les secrets corridors des cités de lumière attisant son for supérieur.
Publié par les Editions A travers
Conçu a priori pour illustrer des dessins de Jacques Clauzel