La femme de la peinture c’est encor la peinture
Qui danse comme un serpent séduit
Et qui sait qu’entendre va sans dire
La musique du corps s’élève en longs échos
Que l’œil éprouve où le son se déchaîne
Pour laisser libre cours aux essors de l’esprit
La femme de la peinture
C’est la peinture en corps
Et c’est au rythme de ses lignes
Que l’écrit va sans dire
Car la peinture est femme
Jusqu’au bout de ses lignes
Et l’écrit s’honore d’en mesurer
Même en sourdine sa portée
Publié chez Rivières avec des illustrations de Véronique Reinaud