Quand on broie du noir
Sur nos écrans des villes
Ce sont les parasites
Qui incitent au voyage
La nuit est pleine
Comme une lune borgne
Quand dans le silence
Eclot le cri du guerrier
Devant l’abîme du sens
Ouvrir grandes les persiennes
Pour qu’éclate au grand jour
La candeur des origines
Le Poème a besoin du rouge
Des traits passionnés
A la tige ferme
A la pointe acérée
Publié chez Rivières avec des peintures de Didier Equer