Quand le vert se fait givre comme en l’argent des rêves
Le bleu crayonne ses rayons dans les aiguilles du ciel
Les cyprès brûlent de brume Les sapins s’enflamment d’éclairs vifs
Et les plans d’eau célèbrent le sort des déclins solaires
Les stèles se lancent des courbettes au rendez-vous des fées
Le chemin sûr mène à l’astre blême aux clartés mirifiques
Et le buisson aux perles ruisselle de l’ardent mercure
Alors nous pénétrons le regard qui manie la magie
Poème pour Marie-Christine Schrijen , publié dans Trait d’union.