J’ai lu l’automne sur la pierre
Impénétrable forêt de lumière
Inscrite dans la vendange lavée
Que strient les désirs de fuite
J’ai lu l’automne sur l’arbre brûlé
Par les morsures de l’hiver sylvestre
Quand l’écorce plie la candeur voisine
Et se joue des trouées de nuées
J’ai lu l’automne sur la feuille
Avide de sa sève nouvelle
Gorgée de rayons printaniers
Aux promesses de chair féconde
J’ai lu l’automne sûr
Les signes verts de l’été
A l’infini stigmatisé
Diront le sens de nos mesures
Paru chez Rivières-Aubarines. Avec des interventions de Sylvère.
