Ce poème m’avait été commandé pour illustrer un éventail d’Anne-Marie Soulcié qui devait suivre une exposition collective à vocation internationale. J’ai pu voir le résultat salle Paul Riquet à Béziers mais l’éventail a disparu ainsi que son commanditaire.
Pour la compréhension de ce texte il faut savoir qu’Anne-Marie Soulcié peignait à ce moment-là des nomades enturbannés et que le thème du mutisme est essentiel dans sa production. Quant à l’éventail comment ne pas penser au maître du genre, Stéphane Mallarmé.
Ce texte vient également d’être publié avec des illustrations de Didier Equer : Rivières La Source.